Tous les utilisateurs d’usenet le savent, il faut utiliser un certains nombres d’outils et autres logiciels pour pouvoir profiter vraiment du réseau et télécharger sereinement sur les newsgroup. Vous aurez donc besoin d’un bon provider mais aussi d’un newsreader tel que Usenetserver,Newshosting et Ewekad’un indexeur, d’un moteur de recherche nzb, etc. Pour tous ceux qui ont quelques problèmes avec la terminologie nous avons concocté un glossaire qui rassemble tous les termes essentiels. Simple mais efficace. Parmi ces outils donc il y a notamment Quickpar qui dans bien des cas s’avère lui aussi indispensable. Vous ne le connaissez pas ni et ignorez à quoi ça sert ? Ça tombe bien nous allons justement vous l’expliquer.
Quickpar, c’est quoi, à quoi ça sert ?
Quickpar est un logiciel de vérification et de réparation des fichiers. Il est extrêmement efficace, pour certains c’est juste le meilleur. Et ce bien qu’il n’y ait pas eu d’actualisation depuis 15 ans ! Le logiciel a en plus l’avantage d’être gratuit (sans pour autant être open-source) et d’être disponible en français (10 langues sont proposées).
Ce genre de logiciel est très utile notamment sur usenet car il n’est pas rare de tomber sur des fichiers qui ne sont pas entiers, endommagés, corrompus sur ce réseau. En effet il faut souvent diviser ou compresser les fichiers pour les mettre en ligne. Ils peuvent s’abîmer lors des différentes manipulations. Quickpar va donc permettre de les réparer. Autrement dit c’est donc un logiciel qui grâce à des informations de récupération (dans la mesure où elles sont disponibles) va essayer de reconstruire les originaux en s’appuyant sur les fichiers endommagés et des volumes PAR ou PAR2.
En fonction du programme que vous utilisez, RAR ou ZIP, vous pouvez savoir si un fichier est corrompu en comparant la taille des fichiers au reste des archives. Déjà dans le titre même du fichier on peut vous le signaler. Ainsi la police du titre pourra être différente ce qui indique un problème potentiel. L’une ou plusieurs des parties sera de plus petite taille que les autres.
Cependant le moyen le plus sûr et le plus rapide pour savoir si un fichier est corrompu ou non consiste donc à utiliser Quickpar. Une fois la vérification réalisée et que vous avez obtenu la confirmation qu’un fichier est donc bel et bien corrompu vous aurez besoin de ce que l’on appelle un fichier PAR ou PAR2. Ce sont donc des fichiers utilisés sur usenet pour réparer des fichiers .rar corrompus ou endommagés. Et c’est donc là que Quickpar entre encore en jeu…
Comment fonctionne Quickpar : tutoriel
Après avoir téléchargé puis installé Quickpar sur votre ordinateur, vous allez donc pouvoir commencer à vérifier vos fichiers puis les réparer le cas échéant.
En réalité l’utilisation de Quickpar est très simple. Pour commencer vous avez deux manières de faire.
Soit vous lancez Quickpar puis cliquer sur « Ouvrir »
Soit un clic droit sur votre fichier et « Ouvrir avec Quickpar »
L’analyse de vérification va alors commencer immédiatement et vous verrez cette fenêtre apparaître dans le cas où tout est clean et que vous n’avez donc aucune réparation à effectuer !
Vous pouvez alors appuyer sur « Clear » puis « Open » pour ouvrir un autre fichier, sur « New » Pour créer un nouveau fichier ou « Exit » pour quitter Quickpar.
Si des réparations s’imposent, voilà ce que vous devriez donc voir :
On peut donc voir que de nombreuses réparations s’imposent étant donné que seuls 2 / 35 fichiers sont complets. Autrement dit, il faut donc en réparer 33, correspondant aux 96 blocs manquants.
Pour trouver ces blocs manquants, vous devrez simplement appuyer sur le bouton « Add » situé à droite. Quickpar ira alors les chercher automatiquement sur usenet. Une fois la récupération terminée, voici ce qui va donc apparaître.
Quickpar a donc fait son travail et plutôt bien ! Il a récupéré 113 blocs et le logiciel vous indique que la réparation est donc possible avec 96 d’entre eux. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « Repair » ! Quickpar va ensuite automatiquement vérifier les fichiers réparés.
Voilà la fenêtre finale qui devrait donc finalement apparaître, signalant que tout va bien.
Plus aucune réparation n’est nécessaire. Plus aucun fichier n’est endommagé.
Conclusion
Comme vous pouvez le constater, la prise en main puis l’utilisation de Quickpar n’a vraiment rien de bien compliqué. Tout est automatisé et vraiment simple à prendre en charge au final. Pas autant de configuration donc comme on peut le voir avec d’autres outils comme nzbindex, binsearch ou encore sabnzbd. Ce qui est sûr en tout c’est qu’une fois que vous aurez installé et commencé à utiliser Quickpar vous ne voudrez plus vous en passer. En effet même si de nombreux grabbers comme ceux que l’on vient de citer dispose d’un réparateur intégré, ils ne sont pas aussi performants ni simples à utiliser !